Une soirée rythmée

Les discours de nos trois intervenantes ont rythmé la soirée et nourri les échanges autour des trois perspectives du parcours patient : celle des associations de patients, des industries de santé et des professionnels de santé. Merci encore à Pauline Ledinot, Evelyne Strechinsky et Laure Monange-Caby pour leur intervention.

Le débat s’ouvre sur un constat : nous sommes en train de devenir des patients « consommateurs » de notre santé. Tiens tiens, le digital serait-il passé par là ? (FitBit, Doctissimo, apps santé…)

Se coordonner et agir ensemble

L’enjeu commun consiste à apporter une meilleure communication et à améliorer l’éducation thérapeutique, permettant ainsi aux patients de devenir des patients éclairés (non pas experts, mais bien informés).

Pour servir cet objectif, les professionnels de santé, associations de patients et labos doivent se coordonner et agir ensemble malgré une industrie qui cristallise encore beaucoup de méfiance. En effet, les industries de santé pâtissent encore des bad buzz hautement médiatorisés (oups, désolé). Pour elles, le digital représente une opportunité de rapprochement avec le terrain en récoltant les feedbacks des patients et en proposant des services beyond the pill.

Elles ont aussi la volonté de mieux communiquer avec les professionnels de santé qui seront plus à même d’informer les patients sur les traitements et de personnaliser leur parcours de soins.

Les associations de patients ont un rôle clé

Et rappelons que les associations de patients jouent aussi un rôle clé : les labos et l’État s’appuient sur elles, tandis qu’elles apportent des explications et rassurent les patients lorsque les professionnels de santé sont pris par le temps. #SpeedDoctors

En somme, ces trois acteurs partagent l’envie de travailler ensemble et la conviction que le digital, couplé à la proximité et au relationnel qu’exigent la profession, permettront de répondre à certaines attentes : personnaliser et transformer les parcours de soins pour les rendre plus efficaces, capter des informations terrain pour améliorer la relation, l’expérience patient et les soins fournis.

Tous les acteurs, patients inclus, y trouveraient leur compte et le système de santé pourrait ainsi passer du cure au care.